12 novembre 2005
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Les récents évênements me poussent à changer le ton des articles de ce blog.
Le caractère disproportionné du couvre-feu décrété au Raincy et sa médiatisation au niveau national, voire international frisent une indécence qui ne s'explique que par les ambitions de son maire, Eric Raoult, qui croit endosser ici le costume d'un homme politique d'envergure.
Pourquoi ne réserve-t-il pas à l'Assemblée Nationale, dont il est le vice-président, l'énergie dont il dispose, pour défendre de grandes causes nationales, dans l'intérêt de tous ?
Contrairement à ce que M. Raoult essaie de faire croire, le Raincy ne vit pas sous la menace permanente des populations des villes voisines.
Pourquoi brandir, une fois de plus, le chiffon rouge de l'insécurité ?
La peur est mauvaise conseillère et empêche toute réflexion citoyenne.
Le Raincy est, avec ses 13000 habitants, l'une des plus petites communes de Seine-Saint-Denis.
Elle a la chance, du fait des circonstances de sa création (lotissement pavillonnaire mi-XIXe du parc d'un château) , d'avoir concentré des propriétaires aisés soucieux de leur cadre de vie.
Elle bénéficie depuis longtemps de la plupart des services publics, sur son propre territoire. Pour la scolarité de leurs enfants, les raincéens ont un large choix d'établissements bien cotés, qu'ils soient publics ou privés. Les transports collectifs sont nombreux et performants... Autant d'avantages dont ne bénéficient pas la plupart des communes de Seine-Saint-Denis.
Les évênements récents devraient être plutôt l'occasion d'une réflexion sur l'amélioration de la mixité sociale, notamment par l'application de la loi SRU dans les villes les plus aisées, caricaturables en "ghettos de riches".
Les raincéens pourraient s'impliquer utilement (certains le font déjà dans un cadre professionnel ou associatif) dans des actions à développer ou à créer pour favoriser l'accès à l'enseignement et à l'emploi des personnes les plus défavorisées en Seine-Saint-Denis et lutter contre les discriminations.
Par ailleurs, une large ouverture des raincéens, sur les richesses humaines et la diversité culturelle des villes environnantes ne pourrait que profiter à tous.
Le caractère disproportionné du couvre-feu décrété au Raincy et sa médiatisation au niveau national, voire international frisent une indécence qui ne s'explique que par les ambitions de son maire, Eric Raoult, qui croit endosser ici le costume d'un homme politique d'envergure.
Pourquoi ne réserve-t-il pas à l'Assemblée Nationale, dont il est le vice-président, l'énergie dont il dispose, pour défendre de grandes causes nationales, dans l'intérêt de tous ?
Contrairement à ce que M. Raoult essaie de faire croire, le Raincy ne vit pas sous la menace permanente des populations des villes voisines.
Pourquoi brandir, une fois de plus, le chiffon rouge de l'insécurité ?
La peur est mauvaise conseillère et empêche toute réflexion citoyenne.
Le Raincy est, avec ses 13000 habitants, l'une des plus petites communes de Seine-Saint-Denis.
Elle a la chance, du fait des circonstances de sa création (lotissement pavillonnaire mi-XIXe du parc d'un château) , d'avoir concentré des propriétaires aisés soucieux de leur cadre de vie.
Elle bénéficie depuis longtemps de la plupart des services publics, sur son propre territoire. Pour la scolarité de leurs enfants, les raincéens ont un large choix d'établissements bien cotés, qu'ils soient publics ou privés. Les transports collectifs sont nombreux et performants... Autant d'avantages dont ne bénéficient pas la plupart des communes de Seine-Saint-Denis.
Les évênements récents devraient être plutôt l'occasion d'une réflexion sur l'amélioration de la mixité sociale, notamment par l'application de la loi SRU dans les villes les plus aisées, caricaturables en "ghettos de riches".
Les raincéens pourraient s'impliquer utilement (certains le font déjà dans un cadre professionnel ou associatif) dans des actions à développer ou à créer pour favoriser l'accès à l'enseignement et à l'emploi des personnes les plus défavorisées en Seine-Saint-Denis et lutter contre les discriminations.
Par ailleurs, une large ouverture des raincéens, sur les richesses humaines et la diversité culturelle des villes environnantes ne pourrait que profiter à tous.