Feuilletant un numéro du Parisien de décembre dernier, cet article a attiré l'attention d'un Raincy-nonaute : le Parisien - Trois villes s’engagent sur le logement social - actualités, information Coubron - 26/12/2008
Les bonnes résolutions de fin d’année ne suffisent pas toujours. Et c’est avec un contrat en bonne et due forme, que le préfet de Seine-Saint-Denis espère faire avancer la cause du logement social. Il vient de proposer à Coubron, Gournay, Le Raincy et Vaujours, à la traîne en matière de logement social, de signer un « contrat de mixité sociale ».
On apprend donc qu'Éric Raoult a signé un "contrat de mixité sociale" à la demande de la Préfecture, s’engageant à respecter l’obligation fixée pour 2008-2010 mais aussi à rattraper le déficit de la période précédente en logement social.
La préfecture s’engagerait à aider les villes, en instruisant rapidement les demandes de financement ou en facilitant les relations avec les bailleurs.
Le Raincy ne paierait donc en définitive que 236 000 € d'amende SRU sur 408 000 €, la majoration de 73 % n'étant pas appliquée. Il est à supposer qu'il s'agit d'une suspension et que si les engagements n'étaient pas tenus, ces pénalités resteraient dues...
On remarque que comme d'habitude le Maire n'hésite pas à faire passer l'ensemble des Raincéens pour d'affreux jojos auprès des médias : "le député-maire UMP, Éric Raoult, use d’un argumentaire déjà bien connu : Il ne s’agit pas de ne pas vouloir mais de ne pas pouvoir
, indique-t-il dans un communiqué, pointant le coût du foncier, le manque de terrains, mais aussi l’hostilité de la population, dont certains se montent en association".
Tandis qu'au Raincy il prêche un tout autre discours, se présentant comme un rempart (le seul, l'unique possible) contre les candidats au logement de Stains ou d'Aubervilliers
qui semblent ne pas trouver grâce à ses yeux. Monsieur le Maire explique en conseil municipal (17 novembre 2008, cf compte-rendu page 20) que si les procédures sont un peu longues c'est parce qu'il ne cède rien sur les attributions pour qu'au bout du compte ces logements reviennent en majorité à des Raincéens. Il y a des claques qui se perdent même autour de la table du Conseil Municipal
.
Pour lever toute ambiguïté, la dernière phrase ne concerne pas notre appréciation de la "politique du logement" de M. Raoult, c'est la retranscription (procès-verbal de conseil municipal) de propos tenus à l'encontre d'un élu municipal de l'opposition... qui s'inquiétait de la lenteur de la mise à disposition effective des logements.