16 mars 2007
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13:52
Des riverains, des élus des communes desservies par le tram-train et des représentants de la SNCF se sont réunis mardi soir à la mairie de Pavillons-sous-Bois, pour une affaire qui a déjà fait beaucoup de bruit dans cette partie du département.
En cause les nuisances sonores du tram-train T4 Bondy-Aulnay, dont nous nous sommes déjà fait l'écho sur ce blog.
Rappelons les faits :
Dès la mise en service de la ligne en novembre 2006, les riverains se sont aperçu que quelque chose clochait : il y a dans chaque rame une espèce de gong dont les sonneries sont insupportables (110dB).
Notamment à Pavillons, les habitants de pavillons (sauf les sourds, bien entendu) ne peuvent plus rester dans leur jardin sans se les boucher (les pavillons) tant le bruit est insupportable.
Certains propriétaires en sont à redouter que leurs locataires ne déménagent à la cloche de bois.
Jusqu'aux clochards qui désertent le secteur !
La SNCF étant restée sourde aux protestations des riverains excédés, loin d'être bêtes à manger du son et ne l'entendant pas de cette oreille, plusieurs personnes ont créé un collectif des riverains.
Ce collectif, véritable brigade anti-gong, a multiplié les démarches auprès de la SNCF, des élus et des médias.
La réunion de mardi était l'aboutissement de ces actions.
Les riverains et les élus ont, en choeur, sonné les cloches aux représentants de la SNCF, pour qu'enfin les sonneries cessent...
L'utilité de ces signaux sonores en termes de sécurité a été longuement débattue.
Diverses autres alternatives ont été évoquées, y compris par le responsable de Transilien-SNCF qui est allé chercher d'autres sons de cloches jusqu'à Karslruhe, ville de création du premier tram-train, et même du côté des tramways de la RATP.
Refusant de risquer de passer pour une cloche auprès de ses électeurs, en cas d'insuccès, le maire de Pavillons-sous-Bois a conclu la réunion en exigeant de la SNCF des résultats et des délais.
Le représentant de la SNCF s'est donc engagé à arrêter les sonneries (sauf cas d'urgence) et ce avant la fin du mois de mars.
Ces promesses ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd, car comme l'a souligné un participant facétieux, contrairement à la tradition, personne ne veut de ces cloches pour Pâques...
Soulignons que, pour l'occasion, les élus du secteur ont su laisser de côté leurs querelles de clocher pour agir de concert.
En cause les nuisances sonores du tram-train T4 Bondy-Aulnay, dont nous nous sommes déjà fait l'écho sur ce blog.
Rappelons les faits :
Dès la mise en service de la ligne en novembre 2006, les riverains se sont aperçu que quelque chose clochait : il y a dans chaque rame une espèce de gong dont les sonneries sont insupportables (110dB).
Notamment à Pavillons, les habitants de pavillons (sauf les sourds, bien entendu) ne peuvent plus rester dans leur jardin sans se les boucher (les pavillons) tant le bruit est insupportable.
Certains propriétaires en sont à redouter que leurs locataires ne déménagent à la cloche de bois.
Jusqu'aux clochards qui désertent le secteur !
La SNCF étant restée sourde aux protestations des riverains excédés, loin d'être bêtes à manger du son et ne l'entendant pas de cette oreille, plusieurs personnes ont créé un collectif des riverains.
Ce collectif, véritable brigade anti-gong, a multiplié les démarches auprès de la SNCF, des élus et des médias.
La réunion de mardi était l'aboutissement de ces actions.
Les riverains et les élus ont, en choeur, sonné les cloches aux représentants de la SNCF, pour qu'enfin les sonneries cessent...
L'utilité de ces signaux sonores en termes de sécurité a été longuement débattue.
Diverses autres alternatives ont été évoquées, y compris par le responsable de Transilien-SNCF qui est allé chercher d'autres sons de cloches jusqu'à Karslruhe, ville de création du premier tram-train, et même du côté des tramways de la RATP.
Refusant de risquer de passer pour une cloche auprès de ses électeurs, en cas d'insuccès, le maire de Pavillons-sous-Bois a conclu la réunion en exigeant de la SNCF des résultats et des délais.
Le représentant de la SNCF s'est donc engagé à arrêter les sonneries (sauf cas d'urgence) et ce avant la fin du mois de mars.
Ces promesses ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd, car comme l'a souligné un participant facétieux, contrairement à la tradition, personne ne veut de ces cloches pour Pâques...
Soulignons que, pour l'occasion, les élus du secteur ont su laisser de côté leurs querelles de clocher pour agir de concert.