Ce budget ne sera équilibré qu'au prix de nouvelles hausses d'impôts (+ 4%) et de réductions des dépenses portant notamment sur le personnel.
La ville fait actuellement des économies (et prévoit de continuer d'en faire) en réduisant d'une manière systématique le personnel des services et, ce qui est particulièrement préjudiciable pour leur bon fonctionnement, en laissant des postes de chefs de services non pourvus...
Il faut reconnaître que de prévoir de payer cette année les pénalités dues pour la rupture du contrat du concessionnaire de l'ancienne patinoire n'est pas facile. Surtout qu'aucune provision n'a été accumulée à cet effet, dans les budgets précédents, comme le prévoit pourtant la loi.
Pour l'instant, malgré les questions réitérées des élus de l'opposition, aucune information n'est donnée au Conseil sur les autres procédures dans laquelle les intérêts de la ville sont engagés.
On remarque d'ailleurs à la lecture des comptes-rendus des Conseil municipaux, que le Maire ne fait jamais de compte-rendu de l'avancement des procès quand il expose les décisions qu'il a prises dans le cadre des délégations qui lui ont été accordées par le Conseil municipal en début de mandat.
Parmi les sujets qui concernent directement de nombreux Raincéens, il y aura le vote des subventions aux associations.
Le montant de subventions aux associations qu'il est prévu de voter est annoncé à 118 545 €.
En réalité, ce montant comprend 40 000 € pour le CCAS, qui n'est pas une association mais un établissement public administratif présidé par le Maire.
Il comprend aussi 15 805 € attribués aux écoles privées qui reçoivent des élèves des maternelles ou du primaire, qui s'il étaient scolarisés dans les écoles publiques seraient à la charge de la ville. Il ne reste donc au final que 62 740 € pour les autres associations.
Les associations qui attendent de pouvoir utiliser les nouveaux locaux de l'ESAJ apprécieront de savoir que le règlement intérieur de ce nouvel établissement va être voté.
On ne sait si les conseillers discuteront réellement du détail de ce règlement. Il y aurait pourtant matière !
En plus d'interdire "de pénétrer dans les installations avec des cycles, poussettes, trottinettes, rollers, skate ou des véhicules à moteur", ne serait-il pas opportun d'interdire aussi les landaus et les patins à roulettes ?
Est-il raisonnable d'interdire "de pénétrer dans l'enceinte de l'ESAJ délimitée par les grilles extérieures accompagné d'animaux familiers (chien, chat, etc.)", et de ne pas interdire les animaux sauvages (renards, putois, etc.) ?
Pourquoi interdire "de jouer avec l'eau dans les sanitaires" et ne pas l'interdire dans les autres locaux ?
De même, pourquoi interdire "de squatter (sic) le hall d'entrée" et ne pas l'interdire ailleurs ?
Et pour finir :
"Il est interdit de filmer ou de photographier les personnes fréquentant l'espace à leur insu."
N'ayant pas pu fréquenter cet espace à l'insu de mon plein gré, à l'occasion des voeux du Maire, je n'ai pas expérimenté la situation inverse, je reste donc perplexe.
Souhaitons que, pour cette réunion, les élus de la majorité municipale se montrent un peu plus concernés par la gestion de leur ville qu'à la réunion du 29 mars. A cette dernière réunion, 6 d'entre eux n'étaient pas présents pour le débat d'orientation budgétaire (DOB). Il ne peuvent pas se plaindre de réunions trop fréquentes, la précédente remontait à fin décembre !