Comme il y a plus de candidats à la candidature que de postes, chacun a sa méthode pour s'imposer !
Eric Raoult joue peut-être ici son avenir politique, lui qui lorgnait sur un poste ministériel doit se contenter de ce qu'on lui demande, comme d'aller jouer les émissaires entre deux candidats aux élections municipales à la Réunion.
Pour ces régionales, dès le départ, il a mal choisi son camp, ayant soutenu activement Roger Karoutchi face à Valérie Pécresse, il doit maintenant accepter de se ranger sous son autorité de tête de file pour la région Ile-de-France.
On ne sait pas quel souvenir elle garde de ses passages récents au Raincy, mais on ne peut pas dire que cet accueil ait été particulièrement courtois !
Le principal enjeu pour Eric Raoult est maintenant d'obtenir la tête de liste pour le département de Seine-Saint-Denis.
Il est en rivalité avec Philippe Dallier, maire de Pavillons-sous-Bois et sénateur.
Ce dernier, de 7 ans son cadet, se montre particulièrement actif au Sénat en tant que rapporteur de l’"Observatoire de la décentralisation", sur les perspectives d’évolutions institutionnelles du Grand Paris.
Il a également fait parler de lui, tout récemment, à propos de la suppression de la taxe professionnelle.
Ses récentes déclarations de soutien au président tunisien Ben Ali, ses attaques contre la journaliste du Monde, Florence Baugé, puis l'interpellation de Marie NDiaye prétenduement tenue à un «devoir de réserve» par son prix Goncourt, font visiblement partie de sa stratégie.
N'en soyons pas dupes...