Rappelons que chacun peut y assister à condition de ne pas en perturber le déroulement car le conseil municipal n'est pas un soviet, c'est un sanctuaire, dont le maire est chargé d'assurer la police.

En fait la personne concernée a seulement écrit sur un papier "la sono ne marche pas" et l'a donné à un des élus pour qu'il demande qu'on monte le son. L'interruption de séance qui s'en est suivie a d'ailleurs permis de brancher l'ampli... Comme quoi la démocratie est bien fragile !

Cet article du Parisien du 10 juillet 2009 montre qu'il n'y a pas que les réunions au Raincy qui sont perturbées par des Raincéens.

On commence à imaginer pourquoi Eric Besson n'est pas venu participer au débat sur l'identité nationale au Raincy...

Le budget 2010 ne sera pas à l'ordre du jour, mais un budget supplémentaire pour 2009.
Habituellement le budget supplémentaire est voté en cours d'année, pas à la fin.
Les conseillers municipaux ne pourront donc qu'entériner les dépenses et recettes déjà effectuées ou obtenues, alors que leur rôle est normalement de débattre et de voter sur des projets de dépenses.

Le dernier record de durée d'une réunion de conseil : 6h30 (sans pause), sera-t-il battu ?
Nul ne peut imaginer qu'une réunion d'une telle durée puisse permettre à chacun de participer réellement aux débats.

Il a été annoncé une augmentation des tarifs de 5 % pour les Raincéens et de 10 % pour les "hors commune".
Un tableau des tarifs a été joint, en tête des colonnes des différents tarifs, les pourcentages + 5 % et + 10 % sont rappelés.

Ces augmentations ne présentaient donc, à priori, aucune ambiguïté, sauf que des tarifs pour lesquels l'augmentation est bien supérieure (229 € passe à 260 € soit + 13,5 %, 87,65 € passe à 140 € soit + 60%) sont intégrés dans ce tableau avec juste un petit R renvoyant à une annotation tout en bas de la page pour indiquer qu'il s'agit de postes "réajustés".

Au cours de la présentation orale de la délibération, ces cas particuliers n'ont pas été évoqués...

Un membre de l'opposition n'ayant pas manqué de réagir à ce qui apparaissait comme une grossière erreur de calcul, des échanges assez vifs s'en sont suivis, avec comme souvent dans ce genre de situation des tentatives de diversion, de "noyage de poisson" et de "rattrapage aux branches".
Ces échanges sont repris dans le procès verbal, pages 18 à 21.

Maintenant, vous comprenez pourquoi une réunion du Conseil municipal peut finir à 3 heures 30 du matin !