Avec le démarrage des terrassements du nouveau chantier de construction d'immeuble, à l'angle de l'avenue de la Résistance et de l'allée de l'Ermitage, au Raincy, une large emprise de chantier empiétant sur les espaces publics a été accordée aux constructeurs.

Le tout dernier tronçon du bas de l'allée de l'Ermitage est même devenu à sens unique, obligeant les véhicules à contourner le petit square du monument aux Morts.

Des passages piétons provisoires ont été peints, sans tenir compte de l'étroitesse du trottoir le long des grilles du monument. A moins qu'on imagine que les piétons vont, eux aussi, contourner le square ?

Sur place, aucun affichage n'indique sur la base de quel arrêté municipal et pour quelle durée ces dispositions ont été prises...

Actuellement, les piétons n'ont pas particulièrement leur place tout au long de l'avenue de la Résistance, que ce soit avec le chantier face à la mairie, qui s'achève avec une fermeture complète du trottoir pour les piétons - on déplore, là aussi l'absence d'affichage réglementaire des autorisations correspondantes -  ou encore, face à la Médiathèque, avec le chantier du "Magnifi'sens".
Les piétons seraient contents d'être dispensés d'emprunter ce passage couvert, qui n'est plus éclairé la nuit, comme pourtant imposé par l'arrêté municipal qui en a autorisé l'installation.

Alors que la ville dispose maintenant, avec l'Espace Sports Associations Jeunesse - Raymond Mège, d'un équipement public tout neuf, terminé depuis janvier, il est surprenant de constater les délais prévus pour sa mise en service.
Hormis, la cérémonie des voeux du Maire ou les repas des anciens du Raincy dans le gymnase, il ne s'est pas passé grand chose dans ces locaux entièrement meublés et chauffés...

Il a été annoncé lors des portes ouvertes du 14 février, que le Service municipal de la Jeunesse s'installait dès les vacances de février, que les associations viendraient à partir des vacances de Pâques et que les établissements scolaires viendraient ultérieurement (en septembre ?)...

Faut-il imaginer que tous les utilisateurs potentiels de ces nouveaux locaux : jeunes Raincéens, élèves du collège, du lycée et des écoles privées du Raincy, membres des associations culturelles et sportives, etc., préfèrent se contenter pour plusieurs semaines voire plusieurs mois encore de leurs installations actuelles ?

En ce qui concerne tout particulièrement l'Espace Jardin Anglais, c'est vraiment surprenant quand on connaît l'inconfort et la vétusté de ses baraquements promis depuis longtemps à la démolition...
D'autant plus qu'il a été annoncé que c'est la vente du terrain de l'Espace Jardin Anglais à un promoteur immobilier qui paiera la part de la ville pour les travaux de l'ESAJ.
Tant que les locaux ne sont pas libérés (désaffectés, en jargon administratif) aucune promesse de vente ne peut être signée, ce qui devrait obliger la ville à recourir à un emprunt pour payer les travaux...

Par ailleurs, l'utilisation du gymnase par les élèves des différents établissements de la ville aurait pu sembler prioritaire puisque cette utilisation justifie les fortes subventions reçues de la Région Ile-de-France et du Conseil Général de Seine-Saint-Denis.

Ce qui apparaît comme un gaspillage des deniers publics aurait une explication toute simple : la mise en service de cet équipement n'a pas été anticipée par la municipalité.

La concertation avec les différents utilisateurs a été trop tardive et les différentes modalités d'utilisation des locaux ne sont toujours pas fixées.
En particulier, le conseil municipal n'a pas encore délibéré sur les tarifs applicables pour ces mises à dispositions de locaux municipaux, il n'a pas non plus voté le règlement intérieur de cet équipement.
Peut-être que ces votes seront à l'ordre du jour du prochain conseil municipal ?

Des conventions devront ensuite être signées avec chaque association.

De plus, compte-tenu de la polyvalence des locaux, un planning particulièrement précis doit être établi pour répartir les salles, ce planning ne se décide pas au dernier moment.

C'était vraiment pas de chance puisque le samedi, il n'y a pas de gardien dans le parking.

Ce test non prémédité a été réalisé alors que Philémon et Domitille cherchaient à se rendre samedi après-midi à la médiathèque pour rencontrer Cédric Morgan.

Domitille ayant besoin de 2 cannes anglaises pour se déplacer actuellement, quoi de plus simple que d'utiliser le parc de la résistance (sic) géré par Vinci et situé juste à côté de la médiathèque et équipé d'un ascenseur ?
Cette particularité est d'autant plus remarquable, qu'à part la médiathèque aucun autre équipement municipal ne comporte d'ascenseur...

L'ascenseur est situé à la sortie des piétons du côté de l'avenue de la Résistance.
Trouvant l'ascenseur porte close au niveau du parking et le bouton d'appel s'avérant inefficace, il fallut se convaincre que l'ascenseur ne fonctionnait pas, puisque aucun affichage ne permet d'en savoir plus et aucun interphone n'est prévu pour contacter quelqu'un...

La montée de l'escalier en colimaçon par Domitille s'est révélée une épreuve difficile, d'autant plus que la rampe n'est pas continue, jusqu'au palier du rez de chaussée où il faut à la fois appuyer sur un bouton et pousser la porte... Heureusement que Philémon était là !
S'agissant d'une issue de secours, ne devrait-il pas y avoir une "barre antipanique" ?

Espérant que l'ascenseur pourrait être dépanné le temps d'aller et revenir de la médiathèque, des tentatives ont alors été faites pour signaler la panne.

Dans la cabine d'ascenseur restée ouverte au rez de chaussée, l'appel sur le bouton d'alarme a permis de contacter Koné : l'opérateur a indiqué que Koné n'effectuait plus la maintenance de l'ascenseur et qu'il fallait s'adresser ailleurs pour signaler la panne !

Après quelques hésitations, un interphone a été trouvé sur un petit boitier à l'extérieur de l'ascenseur, à gauche de la porte.
L'opérateur qui a répondu à l'appel a expliqué qu'il était normal que l'ascenseur ne fonctionne pas car il était mis hors service le week-end pour des raisons de sécurité.
Il a prétendu aussi qu'il s'agissait d'une installation privée, alors que le parking est municipal !

Philémon retente un appel avec l'interphone de l'ascenseur, cette fois-ci l'opératrice indique qu'elle va faire envoyer un dépanneur et propose de rappeler pour donner le délai d'intervention si on lui donne un numéro de portable !
Après appel sur l'autre interphone pour obtenir l'ouverture de la porte donnant sur l'escalier - si une personne essaie de sortir en même temps qu'une autre essaie d'entrer en mettant son ticket de parking dans le lecteur, le système se bloque - Domitille a descendu l'escalier comme elle a pu.

Evidemment, ça n'a pas loupé !
Re-appel sur l'interphone pour obtenir quand même l'ouverture de la barrière.

Dimanche, en fin d'après midi, le canard était toujours vivant l'ascenseur était toujours en panne.

Merci Vinci