Le conseil du 30 juin, sous la présidence d'Eric Raoult, maire du Raincy, a duré plus de 6 heures, il s'est terminé largement après 3 heures du matin...
Est-il acceptable d'imposer une telle épreuve aux conseillers municipaux ?
Comment un élu municipal peut-il concilier cet exercice d'endurance avec sa vie de famille ou sa vie professionnelle, surtout quand une réunion du conseil municipal a lieu en pleine semaine ?
Par rapport au fonctionnement du conseil lui-même :
Les principes démocratiques sont-ils respectés, alors que les conseillers ne sont pas placés dans des conditions leur permettant de débattre avec toute la disponibilité d'esprit nécessaire ?
Le caractère public des réunions de Conseil Municipal a pour objectif de permettre à tout citoyen de s'informer sur les affaires de sa ville.
La tenue de réunions à des heures aussi anormales ne peut-elle pas dissuader les Raincéens d'en suivre le déroulement ?
Souhaitons simplement que les conseillers municipaux de la majorité municipale - je m'adresse à eux plutôt qu'aux élus de l'opposition, car ils sont nettement plus nombreux et seront nécessairement mieux écoutés - saurons faire comprendre à Eric Raoult, maire du Raincy, qu'il y a d'autres modes de fonctionnement possibles.
Un peu d'anticipation par rapport à des échéances fixes (le compte administratif a été voté une heure avant la limite légale !) n'est pas un luxe inutile.
Ce n'est pas parce que la loi impose un minimum d'une réunion tous les 3 mois, qu'il ne faut pas en faire plus souvent si c'est nécessaire.
Suggérons aussi une répartition des délibérations sans grand caractère d'urgence sur des séances au cours desquelles il n'y a pas à débattre de sujets importants, liés au budget par exemple, de façon à laisser un temps de parole suffisant à tous ceux qui souhaitent s'exprimer.
Pour revenir à cette réunion du conseil, elle aurait pu se terminer un peu plus tôt si Monsieur Raoult, usant de ses pouvoirs de "police de l'assemblée" n'avait suspendu la séance en menaçant d'expulsion Philomène, dont le seul tort a été de tenter de signaler que le public n'entendait rien (et pour cause, la sono ne fonctionnait pas...).
Philomène était très déçue de rater la présentation du compte administratif par Monsieur Roger Bodin !