France-Inter a annoncé, ce mardi 3 décembre 2013 :
"Salle de gym féminine au Raincy : face-à-face musclé.
Les portes du club Orty Gym sont fermées depuis une dizaine de jours au Raincy, en Seine-Saint-Denis."
France-Inter a annoncé, ce mardi 3 décembre 2013 :
"Salle de gym féminine au Raincy : face-à-face musclé.
Les portes du club Orty Gym sont fermées depuis une dizaine de jours au Raincy, en Seine-Saint-Denis."
Par rapport à son magasin actuel, la FNAC va doubler sa surface offrant en particulier un vaste espace jeunesse.
Ce nouveau développement stratégique s'articule autour d'un nouveau concept : la déclinaison par univers et non par produits.
Pour en savoir plus : article sur easybourse.com.
Les vêtements Desigual ouvriront leur propre espace de 1.000 m². Ils sont pour l'instant distribués par Galeries Lafayette.
A côté de Darty, c'est la marque americaine "Forever 21" qui devrait s'installer à la rentrée 2012.
Il n'y a que trois implantations en Europe : Anvers, Bruxelles et Barcelone.
On peut avoir un aperçu de la marque sur son site de vente en ligne.
D'autres marques viennent ou vont arriver : Mango, le Temps des Cerises, etc.
L'offre marchande sera surement renouvelée de fait par la nouvelle donne en cours à Domus.
Saturn a été racheté par Boulanger, lire l'article sur distributique.com qui devrait avoir à Domus une de ses plus grandes surfaces : environ 16.000 m².
Et n'oublions pas qu'à quelques mètres de là, un poste d'enlèvement minute de Grosbill.com (groupe Auchan tout comme Alinéa) s'est ouvert depuis plusieurs mois...
Le développement accru de ces mastodontes de la distribution soulève, une fois de plus, la question de la place du commerce de proximité en particulier au Raincy et dans les communes voisines.
C'est la concrétisation d'une idée d'un entrepreneur particulièrement dynamique et inventif, G. Lédoigrat, qui après plusieurs métiers aussi divers qu'artiste peintre, mécanicien auto, etc., s'est lancé dans la restauration. S'inspirant du principe bien connu outre Manche du "fish and chips", il a créé un nouveau concept de restauration associant poissons et fromages.
Il ne pouvait pas mieux choisir que l'emplacement de l'ancienne Maison de la Presse à l'angle de l'allée du Jardin Anglais.
Nous vous informerons dès que la date d'inauguration du "Fish and Cheese" sera fixée, une indiscrétion nous a appris qu'il est prévu d'inviter des huiles (sic) !
Les difficultés de M. Tavares relatées dans l'article "Les Halles du Raincy : un beau gâchis pour un départ en retraite" commencent avec la préemption (1) de son bail commercial par la Ville du Raincy, au moment où il allait le vendre à un autre commerçant.
Les motifs invoqués pour justifier cette préemption paraissent valables, ils ont pour seul inconvénient de ne pas être conformes à l'objet de la loi qui encadre les préemptions de baux commerciaux.
Ces motifs n'ont pas grand chose à voir avec la préservation de la diversité commerciale et artisanale !
Au contraire, ils y seraient plutôt opposés puisque l'objectif immédiat était d'empêcher un commerce de se réinstaller !
Visiblement, le Maire n'a pas choisi les bons outils réglementaires parmi ceux dont il peut disposer.
S'agissant de bâtiments vétustes : il a des pouvoirs qui se traduisent par exemple par la possibilité d'émettre des Arrêtés de Péril. Le cas de la nécessité de la démolition d'un bâtiment est prévu dans les textes qui régissent les rapports entre locataires et propriétaires de locaux commerciaux, etc.
Par ailleurs, si effectivement la Ville avait maintenu sa préemption, la Loi l'aurait obligée à céder le bail à un nouveau commerçant dans un délai de moins d'un an.
Il est peu probable que dans un délai aussi court l'immeuble ait pu être démoli et reconstruit !
Si ce sont effectivement les arguments mis en avant pour préempter le bail commercial, ce que tendrait à confirmer le texte du "droit de réponse" d'Eric Raoult, il n'est pas surprenant que la préemption ait pu être sérieusement contestée.
On a vu qu'ensuite, pour faire cesser la procédure lancée par le propriétaires des murs du commerce, la Ville a renoncé à la préemption et qu'une transaction a été entamée avec l'intervention d'une médiatrice judiciaire.
Cette transaction a abouti au protocole d'accord du 31 octobre 2009, signé des trois parties prenantes :
Encore aurait-il fallu qu'à la date du protocole, le Maire dispose du pouvoir pour prendre des engagements au nom de la Ville.
Ce pouvoir ne lui a été accordé que par le vote d'une délibération du Conseil municipal du 21 décembre 2009 !
Voir le texte de la délibération en pdf.
Le texte de cette délibération précise "qu'un accord a été trouvé entre les trois parties", Monsieur le Maire est autorisé "à signer toute convention, protocole ...", curieusement, il n'est pas précisé que le protocole est déjà signé et que la Ville s'y est engagée à acheter le bail avant le 30 novembre 2009...
Dans ces conditions quelle est la validité du protocole ?
A voir la manière dont ce dossier a été géré à ses différentes phases, faut-il être surpris qu'il débouche sur un contentieux ?
Cet article ne porte que sur le volet préemption/acquisition du bail commercial.
Comme rappelé par Eric Raoult dans sa réponse, l'immeuble où sont situées les Halles du Raincy est inscrit dans un Périmètre d'Etudes.
L'examen des conditions dans lesquelles ce Périmètre d'Etudes a été instauré montrerait-il le même manque de rigueur ?
(1) La préemption est l'acte par lequel la Ville peut bloquer la vente d'un fonds ou d'un bail commercial et l'acheter elle-même. Dans le cas présent, en préemptant, la Ville devenait locataire du local commercial occupé par Les Halles du Raincy, à la place du commerçant prêt à acheter le bail à M. Tavares.
(2) Le Maire a effectivement informé de cette préemption les membres du Conseil municipal au début de la réunion suivante (le 26 mai 2008). Par contre, alors qu'il a décidé le retrait de cette préemption le 9 avril 2009, il n'en a informé le Conseil municipal que le 21 décembre 2009.
Ceci constituerait-il un motif suffisant pour que le Conseil municipal retire au Maire cette délégation ?
(3) Délibération du Conseil municipal du 26 mai 2008. Voir le texte de la délibération en pdf.
Cette seconde délibération donne quelques arguments complémentaires mais justifie à peine plus l'emprise du périmètre choisi.
Elle ne tient aucun compte du Décret d'application de la Loi publié le 28 décembre 2007 qui stipule : "Le maire soumet pour avis le projet de délibération du conseil municipal à la chambre de commerce et d'industrie et à la chambre des métiers et de l'artisanat dans le ressort desquelles se trouve la commune.
Le projet de délibération est accompagné du projet de plan délimitant le périmètre de sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité et d'un rapport analysant la situation du commerce et de l'artisanat de proximité à l'intérieur de ce périmètre et les menaces pesant sur la diversité commerciale et artisanale", d'après le texte de la délibération, il apparait que cette consultation préalable au vote n'a pas été effectuée, elle ne mentionne pas non plus l'existence d'un rapport analysant la situation du commerce dans le périmètre.
C'est à se demander s'il ne faudrait pas que le Conseil vote cette délibération une troisième fois pour la rendre juridiquement incontestable !
Ce droit est inscrit dans l'article 6 de la loi du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l'Economie Numérique (LCEN) qui définit notamment les obligations des blogueurs.
Cette réponse aurait de toutes façons été publiée pour informer les Raincynonautes sans qu'il soit utile que la Ville demande à exercer ce droit de réponse.
De la même manière, à propos des travaux de l'avenue de la Résistance, le communiqué du Service Communication de la Ville du Raincy et l'avis de M. Bodin, Maire-adjoint ont été publiés sans formalité particulière.
Un prochain article reviendra de manière plus détaillée sur différents volets de ce dossier.
S'agissant d'interventions directes de la Ville et de son Maire, Eric Raoult, qui constituent des atteintes à la propriété privée et à la liberté de commercer, ces atteintes ne peuvent être justifiées qu'à condition qu'il soit montré que l'intérêt public prime sur les intérêts privés.
Une grande rigueur et la plus parfaite transparence s'imposent donc pour prouver l'utilité publique de ces interventions.
Les comptes-rendus des séances du Conseil municipal sont consultables en cliquant ICI
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