C'est dans la discrétion la plus totale qu'une enquête judiciaire d'ampleur a été menée au Raincy.
Un Raincy-nonaute, nous a transmis des informations et des images exclusives de ce qui a bien failli être LE casse du 21e siècle...
Cette bande déjà surnommée par les enquêteurs le "gang des égoutiers du Raincy" avait jeté son dévolu sur notre paisible ville en observant l'extraordinaire densité d'agences bancaires qui caractérise l'avenue de la Résistance. La présence d'un réseau d'égouts parfaitement circulables conjuguée avec des terrains faciles à creuser fut décisive.
Reprenant le scénario de Spaggiari, ils avaient prévu d'accéder aux coffres des différentes agences du Raincy au cours d'un seul week-end après avoir préparé des boyaux d'accès creusés à partir des égouts. Ces travaux étaient commencés depuis plusieurs mois.
Malheureusement pour eux, ce qui devait être un avantage a fait échouer leur plan. Les terrains sous l'avenue étaient trop fragiles !
C'est en creusant la galerie qui devait atteindre les sous-sols de la Banque Populaire qu'ils provoquèrent l'amorce d'effondrement au carrefour de l'avenue de la Résistance et de l'allée Théophile Binet attribué à tort à une dissolution de gypse (l'effondrement place Thiers quelques semaines auparavant n'avait aucun rapport avec celui-ci).
Les vérifications effectuées dans les égouts à cette occasion ont alors permis de découvrir 6 galeries complètement achevées et prêtes à déboucher dans les sous-sols des banques.
Bien évidemment plus aucun membre du "gang des égoutiers" n'était encore sur place à ce moment là... Par contre, dans leur fuite précipitée, ils ont abandonné tout leur matériel.
Des spécialistes à la recherche d'indices dans les égouts de l'avenue de la Résistance. |
L'accès aux égouts s'effectuait en toute discrétion à partir des caves d'un immeuble abandonné en attente de démolition, dans lequel le gang avait installé son quartier général.
Après ces révélations exclusives de Raincy-nono, ne doutons pas que les médias reprendront bientôt ces informations dont la diffusion restait jusqu'à présent confidentielle pour ne pas nuire au déroulement de l'enquête.