La ville du Raincy vient à nouveau de faire paraître une annonce pour recruter deux policiers municipaux.
On y lit :
Missions :
- Veiller au respect des arrêtés du Maire.
- Faire respecter le code de la route.
- Surveillance générale de la Commune.
- Police de proximité.
- Missions communes avec la Police Nationale.
- Sécurisation des festivités et manifestations sur la commune.
Description du candidat :
- Bonne condition physique.
- Sens du travail en commun et des relations humaines.
- Maîtrise de soi, sang-froid, pondération.
- Connaissance en matière de pouvoir de police du Maire et de droit pénal.
- Titulaire du permis B.
Equipements de travail :
- Armes de 4ème et 6ème catégorie.
- Bombe lacrymogène.
- Tonfas.
- Gilets pare-balles.
- Casques et jambières de protection.
NDLR :
Pourquoi encore des recrutements ?
En fait, le Raincy peine à garder ses policiers municipaux. Visiblement d'autres communes sont plus attractives !
Pourtant les policiers municipaux du Raincy ont la chance de se voir confier quotidiennement des tâches tout à fait exaltantes...
Un exemple tout récent, il date de ce mardi 11 juin 2013.
Sur ordre du Maire, c'est pas moins de six policiers dans deux véhicules qui sont intervenus en urgence (5 minutes !) sur les lieux d'une grave atteinte à l'ordre public sur le territoire de la commune ! Vu le court délai, vous comprendrez qu'aucun d'entre eux n'avait eu le temps de revêtir son gilet pare-balle, son casque et ses jambières.
Le blogueur de Raincynono a été surpris par Eric Raoult, Maire du Raincy, alors qu'il prenait des photos du chantier du nouveau collège.
Prétexte invoqué par le Maire pour ce déploiement spectaculaire de ses pouvoirs de police : il a prétendu que la bande de terrain le long du gymnase est interdite au public et fait partie du chantier !
En fait, la limite du chantier est très bien matérialisée par une cloture grillagée que je n'ai bien évidemment pas franchie. J'étais tout simplement entré par le portail largement ouvert sur l'avenue Thiers et sur lequel ne figure aucune interdiction particulière.
Les deux ouvriers du chantier qui n'ont pas perdu une miette de la scène n'ont certainement pas imaginé que l'auteur des vociférations n'était autre qu'un ancien député et ancien ministre de la République !