Conférence organisée par l'association Corps et Graphie
largement illustrée par des extraits de film projetés sur grand écran
Libre participation aux frais

Le rêve exprime nos émotions secrètes et nous offre une évasion sans autres limites que celles de notre imagination ou de notre subconscient.
La scène, lieu d’illusion, est un lieu propice au rêve­­ - de même que l’écran de cinéma.
Fiction dans la fiction, le rêve dans le spectacle chorégraphique est toujours un moment très particulier de l’œuvre. « Sommeils » des tragédies lyriques, songes et visions des ballets romantiques, mirages et cauchemars des ballets de Serge Lifar à Rudolf Noureev, en passant par le spectre d’une rose rêvée par Fokine ou les songes d’une nuit d’été de Balanchine ou Neumeier, les chorégraphes rêvent ou font rêver leurs personnages.
Au-delà du ballet, d’autres registres explorent la propension du rêve à faire vivre des émotions particulières, du souvenir/espoir poignant de Rainbow ‘round my shoulder de Donald MacKayle au dilemme cornélien de l’héroïne d’Oklahoma ! d’Agnès de Mille, en passant par les délicieuses rêveries amoureuses de Fred Astaire ou Gene Kelly dans de nombreuses comédies musicales.
Si la vie est un songe, le rêve prend souvent vie dans une danse.
Alors, rêvons un peu…

Virginie Garandeau, avril 2013