Conférence largement illustrée par des extraits de film projetés sur grand écran
Libre participation aux frais
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Les relations de la danse et du cinéma sont multiples ; ces deux expressions n’ont-elles pas en commun d’être constituées de mouvements ?
L’art chorégraphique a souvent été adapté, parfois même conçu, pour le cinéma, à travers le ballet ou la comédie musicale.
Des chorégraphes sont devenus réalisateurs (Gene Kelly, Bob Fosse), et si des réalisateurs ne sont pas devenus danseurs, ils ont su faire danser la caméra.
A la naissance du septième art, le monde de la danse s’en est pourtant méfié (Isadora Duncan, Serge Diaghilev).
Du côté des premiers réalisateurs, la danse est surtout un prétexte pour des expériences sur l’image animée (Georges Demeny, Georges Méliès, Louis Lumière).
Depuis, ces fragiles pellicules constituent les traces d’une émouvante mémoire.
Au cours du XXe siècle, le documentaire est devenu un outil à part entière pour constituer une précieuse mémoire de la danse, permettant au grand public de découvrir ou revoir de grandes figures à l’œuvre, qu’il s’agisse de l’époque et des artistes de l’ère Lifar à l’Opéra de Paris ou de l’œuvre de Pina Bausch.
Enfin, la fiction a parfois tiré du monde de la danse et de l’imaginaire chorégraphique des films qui font date : Les chaussons rouges, West Side Story, Billy Elliot, Black Swann en sont quelques-uns des plus beaux exemples.
Même en laissant délibérément de côté le formidable travail réalisé en vidéodanse, on aura déjà bien du mal à faire un choix parmi les divers exemples du dialogue entre danse et cinéma.

Virginie Garandeau, mai 2012